Si l’esport bénéficie aujourd’hui d’une relative visibilité auprès du grand public, il n’en reste pas moins que le terme souffre d’une confusion récurrente. Contrairement aux idées reçues, il ne se réduit pas seulement aux jeux vidéo de « simulations sportives » qui miment des activités sportives réelles, comme le football (PES ou FIFA), le basketball (NBA 2K), le football américain (Madden NFL), etc.
Pourtant, l’esport n’est pas lié à un genre de jeu vidéo en particulier et concerne au contraire une grande variété de genres et de titres vidéoludiques.
A l’instar du sport qui regroupe une multitude de disciplines (athlétisme, natation, sports collectifs, etc.), l’esport se décline en une grande variété de disciplines esportives : jeux de combat, de stratégie en temps réel, de tir, de réflexion, de cartes, etc.
Puis, de la même manière que les disciplines sportives se divisent en spécialités (en athlétisme, ce sont les courses, les sauts, les lancers, etc.), les disciplines esportives se répartissent elles aussi parfois en spécialités : les jeux de tir rapides, tactiques, par classes, etc.

Il existe pourtant parallèlement une grande majorité de jeux dont les scènes compétitives évoluent dans une relative confidentialité. Ces jeux vidéo compétitifs regroupent des communautés plus restreintes (tout du moins en France), tandis que leurs circuits compétitifs ne sont parfois que très peu ou pas soutenus par l’éditeur, et leur médiatisation est marginale voire inexistante.
Enfin, les pratiques de superplay en solo comme le speedrunning et le scoring, consistant à effectuer le meilleur score ou à terminer un titre vidéoludique le plus rapidement possible, voient les meilleurs joueurs s’affronter chacun leur tour (time trial) ou en parallèle (races) sur potentiellement tous les jeux vidéo.
L’esport est finalement un ensemble de diverses pratiques, riche en disciplines, multiple en jeux compétitifs, et varié en expériences proposées.
SOURCE : http://france-esports.org/site/esport-p ... sciplines/